Groupement des installateurs et mainteneurs de systèmes de sécurité incendie | Membre de la fédération française de bâtiment

La mise en place d’une DAI (détection automatique d’incendie) pour palier l’insuffisance de stabilité au feu des structures implique-t-elle la mise en place d’un SSI de catégorie A ?

RÉPONSE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Lorsqu’une installation de détection automatique est installée pour pallier une insuffisance de stabilité au feu des structures, l’alarme est parfois simplement donnée de façon restreinte (buzzer) au niveau de l’équipement d’alarme, qui peut même parfois ne pas être intégré dans un SSI lorsqu’il s’agit d’une installation antérieure à 1993 (alarme de type 1).

Certaines commissions de sécurité exigent qu’une telle installation de détection automatique soit obligatoirement reliée à un SSI (système de sécurité incendie) de catégorie A.

Par ailleurs, le paragraphe 5.1 de la norme NF S 61-931 précise que l’existence d’une installation de détection incendie n’implique pas nécessairement l’installation d’un SSI de catégorie A.

La CCS estime que, lorsque la détection automatique d’incendie est installée pour répondre aux dispositions de l’article CO 14, il n’y a pas d’obligation de mise en place d’un SSI de catégorie A.

Elle rappelle cependant qu’une telle solution est destinée à compenser une insuffisance de stabilité au feu des structures et vise à donner une alarme précoce au sein de l’établissement. En conséquence toutes les dispositions doivent être prises pour que l’information donnée par la DAI puisse être exploitée immédiatement de manière efficace.

 

Comment déterminer la stabilité au feu ou le degré coupe-feu des planchers lors de la rénovation de bâtiments anciens ?

RÉPONSE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

Dans le cas de la rénovation de bâtiments anciens, la détermination du degré de résistance au feu des planchers existants ne peut être qu’approximative et déduite par comparaison.

Chaque fois que cela est possible, il sera fait appel aux méthodes de calcul à partir des DTU. À titre indicatif, la Commission centrale de sécurité a admis qu’un plancher en béton d’une épaisseur de 8 cm au moins, chape non comprise, présentait un degré coupe-feu de 1 heure.

Dans le cas des planchers en bois, il pourra être demandé, si nécessaire, un hourdis en plâtre d’une épaisseur suffisante et, pour les planchers métalliques, une protection par revêtements permettant d’atteindre à peu de frais le degré coupe-feu requis.

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