RÉPONSE DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Dans le cas de la rénovation de bâtiments anciens, la détermination du degré de résistance au feu des planchers existants ne peut être qu’approximative et déduite par comparaison.
Chaque fois que cela est possible, il sera fait appel aux méthodes de calcul à partir des DTU. À titre indicatif, la Commission centrale de sécurité a admis qu’un plancher en béton d’une épaisseur de 8 cm au moins, chape non comprise, présentait un degré coupe-feu de 1 heure.
Dans le cas des planchers en bois, il pourra être demandé, si nécessaire, un hourdis en plâtre d’une épaisseur suffisante et, pour les planchers métalliques, une protection par revêtements permettant d’atteindre à peu de frais le degré coupe-feu requis.